La rétrospective, rituel clé de l’amélioration continue, garantit à l’ensemble de l’équipe de prendre un moment pour se poser ensemble et prendre du recul afin d’améliorer son mode de fonctionnement aussi bien en interne qu’en extérne.
Dans cet article à destination des scrum masters en herbe ou confirmés, nous en présenterons les grandes lignes.
Un bon modèle de rétrospective va contenir ces 4 composantes :
Une rétrospective, ça se prépare ! Premier élément : identifier l’objectif de la rétrospective. En effet, en tant que scrum master, il n’est pas rare d’observer certains petits dysfonctionnements dans l’équipe. La rétrospective est alors le moment idéal pour les faire ressortir et ainsi permettre au groupe de les corriger. Par exemple : s’améliorer sur la technique, s’améliorer dans l’organisation de l’équipe, améliorer les échanges dans l’équipe, …
Seconde étape, choisir les outils adaptés à l’équipe, au temps disponible et à l’objectif.
Vous pourrez peut-être commencer par un energizer pour fédérer le groupe et lancer une dynamique positive. Puis choisir le ou les ateliers parmi les nombreux disponibles dans la littérature, par exemple :
Ne pas oublier de préparer le nécessaire :
Pour les plus curieux, voici un ensemble de pointeurs regorgeant d’idées d’ateliers :
La rétrospective nécessite un facilitateur, c’est à dire une personne neutre qui ne prend pas parti, et n’expose pas son point de vue durant la réunion. En revanche, il est le garant du cadre et du bon déroulé de la rétrospective. C’est à dire :
Il est courant que le scrum master remplisse ce rôle.
Le scrum master veillera à ce que les actions prises durant la rétrospective soient bien suivies.
De la même façon que l’équipe cherche à s’améliorer en permanence à travers la rétrospective, il est fortement conseillé au scrum master de faire des débriefings et des rétros de rétros avec son coach.